Lundi 14 juin, 35 participants sont venus à l’après-IMG_20210614_151415midi organisé par Rés’Agri Sud Est Morbihan, Rés’Agri de Rhuys à Lanvaux et la Chambre d’agriculture sur le sujet des légumineuses alimentaires à la ferme de Coet Navalen à Sulniac. Corentin LE DROGUEN a montré ses cultures de pois chiches, lentilles corail et haricots rouges au groupe composé d’agriculteurs, de gestionnaires de cantines et d’élus de communes et de communautés de communes.

Corentin teste ces cultures depuis 3 ans, dans le cadre du financement Région légumineuses bio pour l’alimentation humaine. Cette année, 5 autres agriculteurs du Morbihan sont accompagnés par la Chambre d’agriculture pour mener ces cultures, du semis à la récolte. Le tri et le séchage des graines récoltées se font chez un agriculteur du groupe.

L’opération la plus délicate pour les agriculteurs est la récolte :

  • pas trop tard, sinon on perd des graines dans le champ,
  • ne pas couper trop bas sinon il y a de la terre et des cailloux parmi les graines,
  • pas trop humides sinon ça sèche mal.

Les graines triées et séchées sont vendues à l’Atelier V à Vannes, qui réalise diverses préparations à tartiner : houmous au pois chiches …

Une question se pose maintenant : Comment faire pour permettre l’approvisionnement des cantines scolaires en graines produites localement ? Quand on entend que 75% des légumineuses qui sont cuisinées en cantine sont importées, il y a un sacré travail à faire. Les questions se sont enchainées entre cantines et producteurs : « à Vannes, nous consommons 1 tonne de lentille corail par an, ça vous semble faisable ? ». « Dans les cantines, vous utilisez des haricots rouges en conserve, non ? Non, on prend les graines sèchent et on les fait cuire. C’est notamment pour sa rapidité de cuisson que l’on s’intéresse à la lentille corail. »

La demande est là. La production est possible ici.

Reste à construire le maillon manquant aujourd’hui entre agriculteurs qui savent produire et les cantines qui cherchent à s’approvisionner localement. Res’agri et la Chambre d’agriculture accompagneront les agriculteurs intéressés par ce débouché.

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