Nicole Le Peih, agricultrice à Baud (56) , co-présidente de l'union départementale des GVA,

Les GVA, organisés autrefois par cantons, sont en pleine mutation dans le Morbihan.

Les GVA, Groupements de vulgarisation agricole, ont 50 ans d’âge cette année. Ils ont été créés par « des hommes et des femmes qui se sont réunis pour pouvoir progresser sur leur exploitation », explique Nicole Le Peih. Cette agricultrice de Baud est la co-présidente, avec Éric Touzard (Taupont), de l’union départementale des GVA.

L’objectif était d’acquérir des connaissances « au niveau de la technique, de l’administratif, des relations humaines ». À l’époque, « les agriculteurs n’étaient pas formés ». Ils avaient donc des besoins en formation : les hommes en termes de suivi des cultures, les femmes en matière de gestion. Il y avait d’ailleurs des GVA masculins et des GVA féminins et ce dans chaque canton.

Mais cinquante ans plus tard le métier a bien changé. Les fermes sont plus grandes, les exploitants agricoles sont moins nombreux et sont des chefs d’entreprises. Conséquence : les GVA sont en pleine restructuration. « Il en reste encore 27. » Mais ils se regroupent.

Parmi les pionniers : ceux du secteur de Gourin, Le Faouët et Guémené (qui correspond à la communauté de communes du pays du roi Morvan). Ils se sont regroupés au sein d’une entité qui s’appelle « Idéa ».

À leur tour, leurs collègues de la région de Pontivy créent une nouvelle structure. Elle devrait s’appeler « Nov’Agri » et rassembler six GVA : ceux de Baud, Cléguérec, Locminé, Pontivy, Rohan et Saint-Jean-Brévelay. Ce qui correspond au territoire du pays de Pontivy. Ce regroupement sera effectif au 1er janvier.

[Cet article est passé dans  Ouest France le 28 sept 2012]

 

 

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